Alors que j'avais attendu 2 mois entre le 1er et le 2ème tome de BAD, je n'ai même pas attendu 2 jours avant de me jeter sur ce dernière tome de la trilogie ! Il faut dire que Titus, c'était LE personnage que j'avais envie de rencontrer et je n'ai pas été déçue, loin de là ^^

Mes chroniques sur les premiers tomes :  

La première chose que j'ai adoré dans cet opus c'est qu'on bouscule un peu les règles par rapport aux deux premiers tomes. Cette fois ce n'est pas la gentille innocente demoiselle qui va craquer pour le bad guy mais l'inverse ^^ On avait rencontré Reeve dans le premier tome, elle est la raison pour laquelle Novak avait réussi à coincer Dovie, seule, à la sortie de son travail, la raison pour laquelle elle et Race ont été torturés et Gus tué. Le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas un personnage qui partait avec une place élevée dans mon estime... De l'autre coté on a Titus. Ok, il a un nom tout pourri mais qu'est-ce que je l'adore !! Il est inspecteur de police et fait de son mieux pour que The Point soit un endroit pas trop pourri.
Reeve avait témoigné dans le procès contre Novak et avait donc été placée sous le statut de protection des témoins. Après l'assassinat du père de Race et Dovie, elle revient à The Point pour apporter de nouvelles informations sur l'affaire. D'après elle, les Marshall comptent un agent ripoux parmi eux et il a l'intention de venger la mort de Novak. Pourquoi ? Ca ça va être expliqué plus tard...


Titus, c'est le grand gentil de l'histoire mais avec une carrure d'armoire à glace. En fait, je trouve que c'est Bax, en encore mieux (et pour moi, ce n'est pas peu dire parce que j'étais déjà dingue de Bax). Il me faisait un peu penser à Hartigan dans Sin City, parce que malgré son attachement aux règles, il n'hésite pas à collaborer avec Race ou Nassir qui sont loin d'être blancs comme neige. 

- A force, je ne fais plus la différence entre les méchants et les bons qui deviennent méchants parce qu'ils n'ont pas d'autre choix. Je ne fais pas de compromis, Reeve, je m'adapte. C'est la première règle du manuel de survie, non ?  

Exact, oui. Sauf que je ne voulais pas qu'il s'adapte, moi. Je voulais qu'il reste comme il était. Plutôt mourir que d'être celle qui le pousserait à changer.  

Alors qu'elle devrait avoir a un accès direct vers la case prison pour avoir commandité un meurtre et avoir été directement impliqué dans le kidnapping de Dovie (comme le fait très souvent remarquer Bax), Titus passe son temps à la revaloriser. Il lui trouve des excuses et la essaye de la faire croire en elle-même pour qu'elle arrête de s'en vouloir pour tout ce qui est arrivé avec sa soeur. Il est tellement efficace que j'ai rapidement pardonné tout ça à Reeve. Il faut dire qu'elle s'en veut terriblement et qu'elle fait tout ce qu'elle peut pour coincer Roark même si elle doit se placer en première ligne.
J'adore la vision qu'elle a de Titus. Elle le voir comme le géant Altas qui porte le monde sur ses épaules, tout le monde, même ceux qui ne méritent pas forcément une seconde chance. J'ai trouvé Titus vraiment touchant. Il fait de son mieux pour aider tout le monde, quitte à se lancer tête baissée dans les embrouilles. Il est courageux voudrait vraiment que pour une fois, ce soient les bons qui l'emportent. Le problème c'est qu'à The Point, il y en a peut-être qui sont tout noir ou tout blanc mais il y a surtout un sacré dégradé de gris... 

Bilan

Bonne fin de journée